Ce webinaire se donnera en français.
This webinar is delivered only in French.
Jeudi 31 mars 2016
De 12 à 13h (heure de l'Est)
Inscrivez-vous pour ce webinaire GRATUIT en français de l'ACPP:
https://zoom.us/webinar/register/72eb4dfca7826f98c5b9141539e44ee6
Promouvoir la santé mentale et le bien-être des enfants en offrant l’atelier « Parler pour que les enfants écoutent; Écouter pour que les enfants parlent »
Conférencières : Mireille Joussemet, Ph. D. & Geneviève A. Mageau, Ph. D.
L’influence des parents sur le développement, l’adaptation et le bien-être de leurs enfants est grande (Masten & Shaffer, 2006; Watamura et al., 2011). Bien que plusieurs études aient montré que le style parental optimal soit démocratique (c.-à-d., procurer de la chaleur, encadrer et soutenir l’autonomie), il est souvent ardu de prodiguer tous ces éléments à ses enfants, au quotidien. Au cours de ce webinaire, nous présenterons des habiletés concrètes de l’atelier « Parler pour que les enfants écoutent; écouter pour que les enfants parlent » (Faber & Mazlish, 1980; 2000; 2010). Cet atelier est inspiré du psychologue pour enfants humaniste Haim Ginott (1922-1973), dont les écrits ont aussi inspiré la définition opérationnelle du soutien à l’autonomie (SA; Koestner et al., 1984). Ainsi, il est tout à fait cohérent avec l’essence du SA, et montre aux parents comment encadrer leurs enfants de façon à soutenir leur autonomie, tout en communiquant de l’acceptation inconditionnelle (Joussemet, Mageau & Koestner, 2014). Après une brève introduction théorique, nous partagerons plusieurs façons dont les parents peuvent soutenir les besoins psychologiques fondamentaux de leurs enfants. Ensuite, nous parlerons des bienfaits de cet atelier, en présentant les résultats préliminaires de l’évaluation de cet atelier (suivis de 6 et 12 mois). Pour terminer, nous donnerons un aperçu de notre essai contrôlé randomisé en cours.
À propos des conférencières
Mireille Joussemet, département de psychologie, Université de Montréal
Mireille Joussemet a reçu son Ph. D. en Psychologie Clinique en 2004 de l’université McGill, où elle a fait de la recherche en motivation humaine, sous la supervision du Prof. Richard Koestner, guidée par sa passion pour la motivation et le bien-être des enfants et déterminants sociaux. Au cours de son post-doctorat, avec le Prof. Richard Tremblay et le Prof. Frank Vitaro (Groupe de recherche sur l'inadaptation psychosociale chez l’enfant), elle a acquis de l’expérience avec les méthodes longitudinales (p.ex., Joussemet et al., 2008) et elle a développé son intérêt pour la psychopathologie développementale. Depuis 2005, elle est professeure au sein du programme clinique du département de psychologie de l’Université de Montréal. Ses travaux portent sur le besoin d’autodétermination (ou autonomie) des enfants, sur les façons dont les agents de socialisation peuvent satisfaire (c. brimer) ce besoin fondamental, et comment cela influence le développement, l’adaptation et le bien-être des enfants. Elle est aussi co-directrice du projet Nos Enfants, dont le but est d’évaluer l’atelier pour parents « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent » (Faber & Mazlish, 1980 2000, 2010).
Geneviève A. Mageau, département de psychologie, Université de Montréal
Geneviève A. Mageau s’intéresse au soutien à l’autonomie au sein des relations hiérarchiques et, plus particulièrement, dans les relations parent-enfant. Elle est professeure agrégée au département de psychologie de l’Université de Montréal ainsi que co-directrice du projet Nos Enfants, dont le but est d’évaluer l’atelier pour parents « Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent ». Elle a obtenu son doctorat en recherche fondamentale à l’Université du Québec à Montréal, où elle a développé son expertise en motivation humaine sous la supervision du Prof. Robert J. Vallerand. Elle a ensuite effectué des recherches postdoctorales sur le processus de socialisation à l’Université McGill en collaboration avec le Prof. Richard Koestner. Ses travaux ont contribué, entre autres, à la compréhension des mécanismes responsables de l’effet bénéfique du soutien à l’autonomie (p. ex., Bureau & Mageau, 2014; Mageau & Vallerand, 2003; Mageau et al., 2009, 2011). Ses études récentes portent sur la définition et les déterminants du soutien à l’autonomie dans des situations où une structure élevée est de mise, par exemple lorsque vient le temps de donner de la rétroaction (Carpentier & Mageau, 2013, 2014) ou de s’assurer que les enfants respectent les règles établies (Lessard & Mageau, 2015).